Publié dans Politique

Proposition de loi sur l’ITG - Le « Non » catégorique du FFKM !

Publié le lundi, 06 juin 2022


Le Conseil œcuménique des églises chrétiennes (FFKM) a consacré une grande partie de son message pour la Pentecôte à faire passer celui du refus de l’Interruption thérapeutique de grossesse (ITG). Dans une lettre, publiée vendredi dernier, les quatre chefs d’Eglise réitèrent leur opposition vis-à-vis de la proposition de loi relative à cette question. « Le FFKM est inflexible et reste ferme sur son refus », indique la lettre. Le FFKM qui espère que le Saint-Esprit apporte la lumière aux dirigeants et les élus sur la décision juste et sacrée à prendre.
«  Ne cédez pas aux pressions politiques qu’elles viennent de l’intérieur ou de l’extérieur pour détruire les générations futures et le pays », poursuit la lettre. Parlant d’une velléité d’une minorité de personnes de faire passer une loi totalement contraire aux valeurs malgaches, qui consacre l’importance et le caractère sacré de la vie, le FFKM appelle les autorités « à faire tout ce qu’il est possible pour empêcher ce projet ».  Les 4 dirigeants d’Eglise invitent particulièrement les élus à ne même pas penser à soumettre ou à voter une proposition visant à ôter la vie d’un bébé encore dans le ventre de sa mère.
La proposition de loi sur l’Interruption thérapeutique de grossesse, initiée par la députée Masy Goulamaly est en effet de nouveau au cœur de l’actualité. La proposition de texte a récemment reçu les observations du Gouvernement et vient d’être recalée par le Bureau permanent de l’Assemblée nationale qui a refusé son inscription à l’ordre du jour de la session parlementaire en cours. Le Bureau permanent considère la proposition de texte comme « contraire aux valeurs malgaches » et « à la Constitution ». L’initiatrice de la proposition de loi et les partisans du texte ont dénoncé un refus du jeu démocratique.

La Rédaction

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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